mardi 30 octobre 2012

Séquence émotions...



La 4L, une légende populaire


La Renault 4 a été la  troisième voiture la plus vendue de l’histoire de l’automobile juste derrière la VW Coccinelle et la Ford T. Plus de 8 millions d’exemplaires pour une légende populaire qui a accompagné la France les « 30 glorieuses ».

Pierre Dreyfus, le pdg de la Régie Renault, avait  demandé à ses ingénieurs de concevoir «  la voiture blue jean », un modèle adapté à l’évolution de la société des années des sixties. Lancée en 196, la Renault 4, vite rebaptisée  4L,  a  joué la carte du modernisme avec sa traction avant (une première pour Renault) son hayon, ses séries limitées dont la fameuse Parisienne et ses multiples déclinaisons.  On l’a connue berline, fourgonnette, quatre roues motrices, cabriolet…

Première voiture des jeunes familles, outil de travail des artisans, au service de la loi en bleu gendarmerie, au courant avec EDF, affranchie avec La Poste, villes ou campagnes : la 4L a fait partie de notre quotidien pendant plus de trois décennies. On l’a vu sur les écrans, petits ou grands. En noir et blanc et en Technicolor : feuilleton (on ne disait pas encore série) comme « Les Saintes Chéries », films grand public ou cultes comme « Trafic » de Jacques Tati… Ou « Rien à déclarer » la dernière pochade de Dany Boon.

Pionnière de la mondialisation
La 4L s’est aussi muée en sportive du Rallye de Monte-Carlo, à l’East African Safari au Kenya en passant par le Paris-Dakar où elle est montée sur le podium final. On a l’a retrouvée récemment à Reims, au départ du Monte-Carlo historique aux mains de Jean Ragnotti…
Son succès sans frontière a été immédiat. Dès le premier février 1966, la millionième 4L sortait des chaines de Billancourt sur l’Ile Séguin…

Ambassadrice du savoir faire automobile tricolore à travers le monde, la vaillante Renault 4 a été vendue dans plus de 100 pays et assemblée dans 28 pays sur les cinq  continents. Non seulement un peu partout en Europe mais aussi au Mexique, au Chili, en Afrique du Sud, au Maroc à Madagasca,  à Ceylan aux Philippines ou en Australie…

La saga de la 4L s’achèvera en 1992 par une série spéciale dénommée « Bye Bye ».  1000 exemplaires pour un dernier tour de piste avant de prendre place dans la grande histoire de l’automobile et de devenir un mythe sur roues aux cotés de celle qu’elle avait cherché à défier : la 2cv…

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